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Les énergies renouvelables, un vivier de nouveaux emplois

La transition énergétique n’est pas uniquement bénéfique pour l’environnement, elle l’est aussi pour les emplois. Selon un rapport publié par l’Agence internationale de l’Énergie[1], la neutralité carbone à l’horizon 2050 pourrait créer jusqu’à 30 millions de nouveaux emplois à travers le monde, dont plus de la moitié seront hautement qualifiés. Mais quels sont ces métiers porteurs et quelles compétences sont requises pour les exercer ?

Les ingénieurs et les techniciens en première ligne

Les professions appelées à se développer de plus en plus dans les années à venir sont en premier lieu les techniciens et les ingénieurs. On peut ainsi citer comme métiers porteurs les ingénieurs R&D (recherche et développement) en énergies renouvelables.  Souvent spécialisés dans un domaine, ils travaillent sur des projets visant à améliorer le rendement de l’énergie renouvelable, qu’il s’agisse de l’éolien, du solaire, de la biomasse, de l’hydraulique ou de la géothermie. Viennent ensuite les chefs de projet en énergies renouvelables et les techniciens de maintenance en énergies renouvelables. Les premiers conçoivent et coordonnent les projets tandis que les seconds installent, mettent en service et entretiennent les équipements. Les agents de développement des énergies renouvelables (également appelés energy managers) sont chargés de mettre en place une stratégie d’optimisation énergétique pour leur organisation. Dans un rôle similaire, mais avec une approche plus opérationnelle et ponctuelle, les économes de flux font la chasse au gaspillage de l’eau et de l’énergie. 

Les vigies du développement durable

Les métiers de consultance et d’audit spécialisés dans le développement durable ne sont pas en reste non plus et de plus en plus d’organisations font appel à eux. Les consultants en RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) conseillent les entreprises sur la mise en place et le suivi d’une stratégie RSE qui intègrent les trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental. Les auditeurs en développement durable vérifient la politique environnementale des entreprises en réalisant des audits selon un référentiel choisi (ISO 14001, ISO 26000, etc.). Les analystes de critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance)  évaluent la performance environnementale, sociale et de gouvernance des entreprises ou de leurs projets d’investissement en collectant, analysant et synthétisant des données extra-financières issues de diverses sources.   

Du marketing durable au droit de l’environnement

En réalité, pratiquement toutes les professions sont touchées par la transition énergétique, même celles qui ne nécessitent pas de compétences techniques approfondies dans les énergies renouvelables comme le marketing, le design, le droit ou le commerce.

Les chefs de produit et innovation durable sont ainsi de plus en plus recherchés. Leur mission consiste à concevoir des produits et services avec le plus faible impact environnemental possible tout en tenant compte des impératifs de rentabilité, de fabrication et d’expérience client. Les spécialistes en design recyclable deviennent des acteurs de premier plan. Leurs produits, fabriqués à partir de produits recyclés ou recyclables, aident les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, à réduire leur empreinte écologique. Les juristes en environnement ont un rôle de plus en plus important à jouer au sein des entreprises privées et publiques. Ils veillent à la conformité de leurs projets et activités aux exigences réglementaires en matière d’environnement (consommation énergétique des bâtiments, substances interdites dans les produits ou emballages, traitement des eaux et des déchets, risques industriels, etc.). Les responsables des achats durables montent également en puissance au sein de leurs services. Ils établissent et coordonnent une politique d’achats responsables en travaillant avec des fournisseurs et des prestataires de services qui respectent les objectifs et les exigences en matière de durabilité.       

La nature dans les villes

Même un secteur d’activité à priori traditionnel comme le travail de la terre connaît une profonde mutation avec l’émergence de nouveaux métiers tels que les agriculteurs urbains. Comme leur nom l’indique, ces professionnels ont pour objectif de réintroduire la nature dans la ville et de favoriser les circuits courts pour les consommateurs. Ils exploitent des espaces variés, tels que des toits, des balcons, des parkings, des friches ou des jardins partagés, et utilisent différentes méthodes de culture parmi lesquels l’hydroponie (la terre est remplacée par un substrat inerte et stérile), l’aquaponie (une combinaison de la culture de plantes et de l’élevage de poissons) ou la permaculture.  

Creos recrute

En résumé, même si les reconversions professionnelles peuvent représenter un défi majeur pour les secteurs dépendant le plus de la production d’énergies fossiles, les opportunités de carrière dans les énergies renouvelables sont nombreuses, y compris au Luxembourg. À cet égard, Creos, en tant qu’acteur de la transition énergétique au Grand-Duché, est constamment à la recherche de profils « verts » tels que des électriciens, des logisticiens et des gestionnaires de projet. Pour en savoir plus sur nos offres d’emploi, consultez notre page dédiée sur notre site Internet.

Creos - Press Contact

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